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Les Boeufs

J'ai deux grands boeufs dans mon étable,
Deux grands boeufs blancs marqués de roux ;
La charrue est en bois d'érable.
L'aiguillon en branche de houx.

C'est par leurs soins qu'on voit la plaine
verte l'hiver, jaune l'été ;
Ils gagnent en une semaine
Plus d'argent qu'ils n'en ont coûté.

Les voyez-vous, les belles bêtes,
Creuser profond et tracer droit,
Bravant. la pluie et les tempêtes.
Qu'il fasse chaud, qu'il fasse froid.

Lorsque je fais halte pour boire,
Un brouillard sort de leurs naseaux,
Et je vois, sur leurs cornes noires,
Se poser les petits oiseaux.


Pierre Dupont, XIXeme




Dans ce poème épidictique, l'auteur fait l'éloge des boeufs, et montre ainsi que le travail n'est pas assuré par les hommes seuls, mais bien à l'aide de ces belles bêtes.
Il m'a été plaisant de lire cette éloge, qui est dédié à ces animaux, et où l'auteur leurs expriment sa reconnaisance.

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